Jean‑Marie Charenton, premier adjoint avant la démission de Bernard Roche, est devenu maire de Varennes‑Changy vendredi 19 décembre, au cours de la séance d'élection du maire et de ses adjoints. Cette séance publique s'est déroulée en présence d'une cinquantaine de personnes installées dans la salle du Conseil et jusque dans l'escalier qui y conduit.  Au vu des chiffres de cette élection (toujours une dizaine de voix contre quatre), la cohésion des deux groupes semble bien établie. Et même rétablie en ce qui concerne les conseillers municipaux déjà en place avant ces élections partielles dues à une série de démissions. «Je ne souhaite à aucun élu de connaître une période d'intérim comme celle‑ci. Tenu à un devoir de réserve, on ne peut que s'occuper des affaires courantes,» commente le nouveau maire.

Le maire et ses  quatre adjoints sont tous issus de la liste soutenue par M Charenton pendant sa période d'intérim.

La répartition des tâches et commissions se fera après les fêtes de fin d'année. Quant à la séance des voeux de ce nouveau maire, elle aura lieu à la fin du mois de janvier.

Qui est Jean-Marie Charenton ?

Professeur de lettres et d'Histoire au lycée Bernard­Palissy, de Gien, Jean‑Marie Charenton devient maire de la commune dont il est natif, à l'âge de 45 ans. Au conseil municipal depuis mars 1995, il a été élu 1er adjoint en mars 2001, chargé de la communication (il rédige le bulletin municipal) et des festivités. La responsabilité du Plan d'Occupation des Sols lui incombait également, en raison de sa formation initiale. Car Jean‑Marie a une licence et une maîtrise en aménagement du territoire, formation qu'il a poursuivie par un DESS de gestion des collectivités locales. Sans oublier sa licence d'Histoire‑Géographie. «J'ai commencé à m'investir dans la vie municipale lorsque j'ai enfin pu revenir dans le Loiret, après une affectation en Haute‑Normandie,» explique‑t‑il. En septembre 1990, il devient président du Comité des fêtes de ce village. Cette association avait tout juste un an. Il vient de donner sa démission pour ce poste. Jean‑Marie Charenton compte parmi les 15 membres du Conseil d'administration du musée de la Résistance et de la Déportation du Loiret : «Une expérience très riche, qui m'a permis de rencontrer beaucoup de monde, notamment dans le milieu politique départemental.» Par ailleurs, quand il était encore étudiant, à la fin des années 70 et au début des années 80, il a été correspondant de presse pour l’Eclaireur.

 I.T.